Punta Cana Transfert vers l'hôtel Club Carabela Bavaro
Par Sylvie, vendredi 3 novembre 2006 à 21:05 :: Voyages :: #4 :: rss
Débarqués de l'avion Star Air Line sur l'aéroport-grande-case de Punta Cana et sortis vainqueurs de toutes les embûches, nous voilà enfin assis dans le bus d'un autre âge qui va nous emmener à notre hôtel. Et là, l'histoire continue...
Dans le bus, il y a le chauffeur et un accompagnateur tous deux du pays Il fait très chaud mais dès que nous roulons, nous découvrons la clim'. Ca va mieux. Je suis toujours en débardeur fines bretelles. J'ai tellement chaud depuis vendredi !
On a un petit discours de bienvenue sympa où, à la question : "A quelle heure est la réunion avec Look voyages demain ?" nous répondons d'un seul choeur : "16 heures !" Comme des gamins à l'école. Rien à faire, à n'importe quel âge, les réflexes acquis dans l'enfance sont toujours là. Les bons comme les mauvais d'ailleurs. A développer un autre jour...
Moi, j'ai les yeux fixés sur l'extérieur malgré la nuit dans l'attente d'apercevoir mon premier cocotier. Et tout à coup, sur le bord de la route à droite, tout seul au milieu d'autres arbres qui ressemblent aux nôtres, il y en a un ! Tout seul, pas très grand, dans la nuit, luisant de pluie ? J'ai vu un cocotier. C'était vrai ! Il y en a au moins un sur cette île.
Voir un cocotier et mourir... Quand même pas mais presque. C'était un vrai rêve d'il y a très longtemps je ne sais même plus quand c'est dire s'il y a longtemps et c'est arrivé là, à cet instant là. Une fois de plus, la petite phrase magique : "Quand on désire très fort quelque chose, ça finit toujours par arriver" s'est vérifiée. J'ai vu un cocotier. Ca, cest fait.
Les palmiers dans le midi cet été, c'était pas mal mais ils m'avaient quand même déçus. Où je n'ai pas vu les bons. Je les ai trouvés rachitiques, déplumés, desséchés, à moitié crevés, sans éclat, ordinaires. Mais ce cocotier dans la nuit sur la route de l'aéroport de Punta Cana devrait être inscrit au patrimoine de l'Unesco. Au moins. Il était trop beau !
Le bus poursuit sa route. Il ne s'est même pas arrêté au pied de mon premier cocotier et c'est là qu'on a découvert la conduite en République dominicaine qui est pour le moins très particulière. On n'a pas bien réalisé ce soir-là qu'il y avait quelque chose de pas comme chez nous sur les routes dominicaines.
Le bus klaxonnait beaucoup. Les phares en face fonçaient droit sur nous pour bifurquer au dernier moment. Les carrefours, c'était au plus rapide et au plus chanceux. Tout cela dans des giclées de trombes d'eau fraîchement tombées. Une route, où ça ?
Le chauffeur et le bus connaissaient bien le chemin et nous ont débarqué malgré tout sans encombre devant la réception de l'hôtel. On nous a sorties nos valises du coffre accroché derrière le car, certaines dans un piteux état. Je ne sais pas s'il pleuvait dans le coffre ou s'il y avait un trou dans le plancher ou si certaines valises trainaient carrément sur la route mais ça dégoulinait de partout. Peu importe. Un peu plus un peu moins, comme de toute façon, il pleuvait, heureusement, de l'eau délicieusement tiède. C'est quand même mieux supportable.
Comme un seul homme, tous les 25 passagers nous dirigeons avec nos bagages mouillés vers ce que nous apercevons comme étant la réception de l'hôtel. Un peu paumés. C'est pas comme chez nous les hôtels. C'est tout dehors. Il n'y a pas de portes, pas de fenêtres ou plutôt il y a des ouvertures partout sans portes ni fenêtres, tout grand ouvert, tout le temps, nuit et jour, toute l'année.
Qu'est-ce qu'il faut sortir comme papier pour montrer patte blanche. Il va bien falloir encore justifier sa présence en cet endroit de la planète. Qu'est-ce qu'ils font là ceux-là. Papiers ? Ah ! C'est la lettre avec l'adresse de l'hôtel que les habitués ont déjà présenté. Je l'ai pas loin. Là dans la pochette rouge Look Voyages qu'il faut toujours avoir sous la main tout au long du voyage. On ne fait que sortir des papiers de là-dedans. Une chance que j'avais prévu le coup. J'aurais aussi bien pu ranger tout ça soigneusement au fond des valises. J'ai de la chance des fois.
Pour ne pas trop raser les éventuels lecteurs courageux qui ne reculent devant rien, je garde l'installation à l'hôtel pour plus tard...
Plein de photos commentées là :
http://picasaweb.google.com/maurine71/RepDominicaineHTelCarabelaBavaro
Commentaires
1. Le dimanche 5 novembre 2006 à 14:37, par Sylvain
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