Cassoulet et grosse tempête
Par Sylvie, dimanche 1 février 2009 à 16:10 :: Voyages :: #48 :: rss
Episode 5
Nous y voilà.
On commande.
On se régale.
Finalement, c'est tout simple d'aller manger un cassoulet à Toulouse en avion.
Sauf qu'après 25 ans et onze heures d'attente, il est bon, mais alors, il est bon, le véritable cassoulet de Castelnaudary fumant servi dans sa cassolle.
Je ne conseillerais pas à tout le monde d'attendre aussi longtemps car les mêmes causes produisant les mêmes effets, il y a un fort risque de... grosse tempête.
Par contre, je conseillerais à tout le monde de ne pas perdre de vue cette petite phrase magique :
"Quand on veut très fort quelque chose, ça finit toujours par arriver."
Même si, quand ça arrive, ça décoiffe...
Et quelle ne fut pas notre surprise d'apercevoir à travers la baie vitrée du restaurant, juste en face, de l'autre côté de la rue : Air-France et son.. Toulouse-Orly !
"O Paris O Toulouse" comme a chanté Nougaro de la même ville et qui a failli, pour nous, se transformer en "Dimanche à Orly" de Bécaud.
A cause d'une grosse tempête qui a laissé comme preuve ce panneau à l'entrée d'un square :
Toulouse n'est pas que la ville du cassoulet et du soleil mais aussi de bien d'autres merveilles, entre autres : la discrète et odorante violette. Pas question de quitter les lieux sans en emporter un flacon de parfum.
C'était prévu pour le samedi...
Finalement passé à 0rly...
Tant pis.
Mais en flânant rue du Taur, parmi les boutiques fermées ce dimanche, une est ouverte, une seule : la caverne d'ali-baba de la violette. Parfums, savons, huile de massage, vaisselle, liqueur, sucre... Rien ne manque. Ce n'est pas de la chance ça !
Même les volets au dessus de la boutique sont à la violette :
Emplettes faites, direction la basilique Saint Sernin où le pèlerin de Saint Jacques Ulysse tient à vérifier qu'il n'y a pas de coquilles de bronze incrustées dans le sol pour conduire les pèlerins à la basilique, comme cela devrait être.
Effectivement, pas de coquilles incrustées dans le trottoir mais sur le parvis, cette belle croix occitane :
Ne quittons pas la rue du Taur sans signaler ce singulier anachronisme :
Retour par la célèbre place du Capitole :
Avec retour des nuages
Suivi du retour à Orly :
Mais si, mais si, l'aéroport va bien._
Le décollage est dans une heure
La preuve en photo :
18h15 : Paris-Orly, tableau du bas, 3ème ligne
Directement à l'embarquement avec nos cartes imprimées chez Antoine : cette fois, non seulement nos billets sont valables mais, en plus, les avions volent.
Décollage à 18h15 précises.
Atterrissage prévu à 19h30.
Voyage au-dessus des nuages.
Le temps d'une boisson et de deux galettes de la Mère Poulard, la descente vers la terre affiche une pluie cinglante derrière le hublot.
19h21 : notre A320 atterrit, un peu moins en douceur qu'hier, sur la piste d'Orly.
Passage au dessus du Hall B, arpenté de long en large la veille, plutôt tranquille ce soir.
19h30 : sortie du niveau -1 du Parking 2.
20h30 : on est chez nous. Trop fort !
Epilogue :
Pas la faute d'Air-France
Pas la faute de Météo-France
Pas la faute à "pas de chance"
Au contraire, merci la chance pour ce week-end inattendu : ça change de la routine et des avions qui décollent à l'heure...
FIN
Commentaires
1. Le mardi 10 février 2009 à 22:10, par Antoine
2. Le mardi 10 février 2009 à 22:44, par alain
3. Le mardi 10 février 2009 à 23:09, par Son mari
4. Le mercredi 11 février 2009 à 18:07, par danny
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