Le terrible passage de l'an mil eut lieu sous le règne de Robert qu'on appela le Pieux. Son père, Hugues Capet, considéré comme le premier roi de France, n'avait en fait jamais été couronné, il s'était contenté de revêtir la cape de saint Martin. Devant la bonté et la simplicité de ce roi, la paix peu à peu s'installa dans les esprits. Ce fut comme si Dieu avait épargné les hommes et ceux-ci, par gratitude, se remirent à vivre, à travailler et à bâtir des églises, des basiliques et des cathédrales sur l'emplacement des édifices délabrés des époques précédentes.
Ce fut alors à qui érigerait le plus beau monument à la gloire de Dieu. Celui-ci, en récompense, autorisa partout de nombreux miracles et révéla par des visions merveilleuses l'emplacement de saintes reliques. Les lumières de la foi chrétienne illuminèrent l'Occident et des milliers d'hommes se mirent en route pour Rome, pour le mont Cassin et même pour la lointaine Jérusalem.

L'auteur : Edouard Majewski

D’abord médecin à l’hôpital Saint-Louis à Paris, Edouard Majewski se retire en Haute Savoie où il exerce la médecine générale pendant trente-cinq ans. Proche des milieux intellectuels de la capitale et de Genève, en recherche constante des racines spirituelles de la pensée occidentale, il s’attache à l’histoire de sa région d’origine, le Gâtinais, entre Sens et Orléans et en particulier à sa période médiévale. Mêlant les grands personnages connus de tous aux petites gens, il s’attache à décrire leur vie et leur regard simple sur un monde en plein évolution.